Au-delà des mots, ateliers avec Sarah Venturi à la Maison d’arrêt Aix-Luynes
« Au-delà des mots » est un projet de peintures associant des mots à des points de vue. Nous questionnerons ici la plasticité du langage en glanant dans la sélection des ouvrages du Prix littéraire des lycéens des mots qui nous attirent. Nos prénoms seront mis en jeu également, associés à la notion d’horizon. L’important est que ces mots aient une qualité particulière qui les rende propres à un traitement artistique. Les paysages qui accueilleront les mots seront construits à partir de notre imaginaire, des dessins des bandes dessinées sélectionnées et d’autres documents que nous jugerons utiles d’être associés au fur et à mesure de nos temps de rencontre. Nous convoquerons, entre autres, dans cette aventure, Ed Ruscha, Carlos Kusnir, Sylvie Fanchon, Bruno Perramant, Magritte, Basquiat, Raymond Pettibon.
Les souches, exposition et rencontre à la Bibliothèque de la Maison d’arrêt Aix-Luynes
La bibliothèque de la Maison d’arrêt d’Aix-Luynes, au cœur du Pôle d’insertion et de prévention de la récidive, a accueilli les Souches de Laurent Perbos du mardi 16 au mercredi 31 juillet 2019, œuvre de la collection du Fonds Régional d’art contemporain.
L’œuvre était installée dans un coin de la bibliothèque, sur le chemin des usagers, des lecteurs réguliers et autres curieux. Pour approcher et accompagner l’arrivée de l’échantillon de la collection du Frac, Aurélien Alerini, philosophe itinérant a été invité pour discuter de la représentation de la réalité en art, des certitudes ou goûts esthétiques. Un second rendez-vous avec l’artiste Laurent Perbos a été mis en place avec une présentation de ses œuvres. Des échanges ont eu lieu autour des idées qui précèdent les gestes, des astuces de fabrication artisanales et inventives.
Dans la forêt, atelier avec Sarah Venturi à la Maison d’arrêt Aix-Luynes
Le roman Dans la forêt de Jean Hegland a été la source d’inspiration du projet parmi la sélection d’ouvrages du Prix littéraire des lycéens.
Puissance naturelle marquée par l’ambivalence, la forêt est un vivier à fictions et à narrations, où nombre de contes et légendes sont nées.
L’atelier a consisté en une création collective d’une forêt, au moyen des outils graphiques proposés – technique principale : dessin au fusain et à l’encre de Chine, sur papier kraft blanc en rouleaux.
Un temps d’expérimentations des matériaux et des techniques de dessin dont ils sont porteurs nous amène à réaliser arbres et plantes qui pourront prendre place peu à peu dans un ensemble collectif composé de nos singularités, comme l’est une forêt naturelle. Le choix des arbres et des plantes est personnel – souvenir, symbolique, affection particulière pour une essence, une forme… Des éléments naturels (fruits, fleurs, champignons, animaux, humains…) ou pas (objets, créatures imaginaires…), des mots, « sons », notes, morceaux de textes… des fictions personnelles ou empruntées aux livres de la sélection… apparaissent peu à peu dans cette forêt.
Chouia Chouia, workshop avec Emma Grobois au sein de l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs - La Valentine
L’Etablissement pénitentiaire pour mineurs de Marseille à la Valentine a accueilli en avril 2019, Emma Grobois, photographe, pour un workshop autour du rapport entre images, gestes et récits. Sur plusieurs séances d’ateliers, les participants ont été amenés à transformer leur regard sur des gestes familiers en réfléchissant à leur pouvoir d’expression, leur présentation et leur réception.
L’intention de départ étant que chacun prenne part à un processus de création collective en suivant toutes les étapes de fabrication d’une image jusqu’à la conception d’une édition. Chaque participant a été invité à identifier et représenter un geste extrait d’un répertoire qui appartient au réel, possiblement issu de son vécu personnel. Le groupe était constitué de jeunes de nationalité algérienne, nous amenant à échanger en français, en allemand et en arabe avec les moyens du bord. Les gestes permettaient alors une forme de langage nuancée et élaborée qui accompagnaient voire substituaient la communication verbale.
Atelier avec Claire Dantzer au Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille
A partir d’éléments de récupération et de pièces détachées provenant des ateliers de travail, les participants ont réalisé au rythme des cinq séances du workshop de véritables sculptures sur socle. Le projet a donné lieu à une édition distribuée aux détenus participants.
« Il s'agit certainement d'une expérience hors normes, du fait de l'enfermement et de tous les éléments constitutifs de l'univers carcéral : les multiples passages de portes, de portiques de sécurité, travailler dans un atelier grillagé, fermé, la présence des surveillants mais aussi leurs absences, les bruits, leurs résonances …
Ça commence par la préparation même de l'atelier, son orientation, les demandes d'autorisations... Le choix des matériaux lui-même n'est pas anodin.
Et finalement, grâce à la proximité avec les détenus générée par l’atelier, les échanges établis, je retiens surtout une expérience humaine, grâce à la rencontre. Je pense que ce type d'atelier est un véritable souffle pour les détenus, une échappatoire, c'est justement la porte qui leur est laissée ouverte.
Comme pour tout workshop, on ne sait jamais avec qui on va travailler, que ce soit en détention ou avec un public « lambda », tout dépend de la rencontre.
C'est vrai qu'il existe une certaine appréhension et peut être la peur d'une certaine violence, mais dans les faits on oublie le contexte pour se concentrer sur la création et le travail.
Pour la plupart il s'agit d'un premier atelier, de la découverte de l'art contemporain, de construire avec des éléments de récupération, témoignage des ateliers de travail voisins.
Et dans cette approche parfois naïve on se retrouve finalement presque face à des enfants, ce qui ressort d'ailleurs des propositions faites à l’échelle de jouets, de constructions de lego, de messages candides.
Tout comme dans la vie on est face à un panel de personnalités dans toute leurs complexités, parfois plus dures ou plus sombres, plus introverties, plus réfléchies ou plus extraverties, plus bavardes ou plus timides. L'investissement n'est pas le même d'une personne à l'autre et l'envie d'apprendre peut se révéler très forte.
C'est un public que je trouve particulièrement à l’écoute, qui a surtout envie de bien faire, qui cherche une reconnaissance positive. »
Claire Dantzer, artiste
Chambre pop hop, atelier avec Elodie Moirenc au sein de l’Etablissement Pénitentaire pour mineurs La Valentine, Marseille
Lors de ce workshop, les participants ont réalisé un "livre" qui, par sa manipulation et son passage de la 2D à la 3D, évolue entre le pop up, le volume et la maquette. Chaque participant a conçu un volume qui s'apparente à une chambre par l'évocation d'éléments d'architecture (ouvertures, découpes, pliages). En prenant appui sur des éléments naturels comme l'eau, le feu, la végétation, le volume révèle à la fois la notion de lieu et d'ambiance telle une architecture sensible pour en dévoiler des sensations et des émotions.
Avec une grande capacité à imaginer, créer, les participants ont pris du plaisir à concevoir et fabriquer leur propre volume aussi bien dans la phase recherche que dans la phase réalisation. Chacun s’est donc approprié le projet en y projetant un univers très personnel. A cet égard, nous relevons chez les participants un plaisir certain à découvrir et à travailler la couleur, à tenter des harmonies colorées originales et à inventer des motifs à partir d'une pratique du dessin "simple".
"L’autoportrait", atelier mené par Valérie Horwitz au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet
"Café-philo", discussisons philosophiques menées par Marc Rosmini au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet
Marc Rosmini est professeur de philosophie et écrivain. En parallèle de sa carrière d'enseigant, il anime régulièrement des café-philo et des ciné-philo.
Sur la même période que l'atelier mené par Valérie Horwitz, il a animé six séances de "discussions philosophiques" avec les mêmes groupes de détenus, sur des thèmes tels que "La connaissance de soi".
Planter le décor, atelier avec Marie Ducaté à la Maison d’arrêt d’Aix-Luynes
Atelier en partenariat avec le prix littéraire des lycéens
Cet atelier proposait aux participants de réaliser des petites scénètes en s'inspirant des architectures ou paysages des livres du prix. Il s'agissait d'un travail en miniature comme opère l’architecte Junta Ishigami ou d’autres plasticiens.
Chacun disposait d’un petit plateau de carton plume sur lequel il montait son décor pour donner à voir une ambiance, un moment des livres, au travers des lieux et du vécu des personnages.
Plateau ambiance, atelier avec Elodie Moirenc au sein de l’Etablissement pénitentaire pour mineurs La Valentine, Marseille
Cette nouvelle collaboration avec l'EPM - La Valentine prolonge le workshop précédent qui a permis l'élaboration de maquettes sur le thème du paysage (Plateau ailleurs, 2016).
Si l'atelier a révélé des lieux comme la forêt, la mer, le jardin labyrinthe ou le jardin japonais en mettant en scène essentiellement des éléments figuratifs (arbres, bateau, buissons, pont...), je souhaiterais à présent amener les participants vers une localité métaphorique telle la chambre de l'imagination.
Il ne s'agit pas seulement de réaliser matériellement une architecture mais plutôt d'inventer un lieu émotionnel. Partir de la chambre de l'imagination, et donc d'un environnement ou d'un univers plus personnel, pour en retirer sensations, éléments plastiques et composition. Penser à une architecture plastique des émotions en quelque sorte.
La maquette
En prenant appui sur ma nouvelle série de maquettes Scénographies fictives (ambiances), chaque participant conçoit et réalise une maquette révélatice d'une dynamique, d'une idée, d'une émotion. Comment créer un lieu évocateur et sensible ? Comment rendre palpable une ambiance ? Quelle action peut s'y passer ? Quels termes privilégier : atmosphère, climat, décor, environnement, milieu ?
La maquette, matérialisée ici par un plateau, offre la possibilité de se projeter dans un espace. A partir de manipulations simples comme le découpage, le collage et le pliage de divers papiers, elle joue des surfaces, des volumes, des motifs et des couleurs afin de privilégier un rapport fort à l'abstraction.
Plateau ailleurs, atelier avec Elodie Moirenc au sein de l’Etablissement pour mineurs à La Valentine, Marseille
Se déroulant sur cinq matinées, le workshop a permis aux participants de réaliser une maquette en relation avec les notions de paysage et d’ailleurs. La maquette, ici matérialisée par un plateau, offre la possibilité de se projeter dans un espace, de sa conception à sa fabrication. Elle prend aussi appui sur la série de maquettes d’Elodie Moirenc Scénographies fictives (plateaux) – 2011, chacune révélant un parti pris fort d’espace pour s’imposer telle une scène.
A partir d’un choix d'images de paysages et de jardins (bord de mer, savane, forêt tropicale, jardin à la française, jardin japonais ou marocain), chaque participant s'approprie et personnalise un lieu, imagine son plateau paysage : découpe de formes, harmonie de couleurs, rapport d’échelle, stratégies spatiales jouant de de lumière et de l’ombre, de l’envers et de l’endroit, du vide et du plein, de l’ordre et du désordre... En privilégiant non pas la figuration mais l'abstraction, il s'agit de traduire l'espace en terme de sensations et d'émotions dans l'idée de faire apparaître un paysage mental. Où sommes-nous ? Quels sont les éléments qui rentrent en jeu ?
La présentation des plateaux à la fin du workshop a fait l'objet d'un travail en commun avec pour objectif de créer un seul plateau faisant ressortir des correspondances, des liens comme des ruptures. L'ensemble des plateaux ainsi partagés est une invitation à traverser des univers différents pour engendrer un nouveau paysage riche de surprises, d’humour et de poésie.
D’après « La tendresse des pierres », atelier avec Marie Ducaté à la Maison d’arrêt d’Aix-Luynes
Les participants de l’atelier ont travaillé à partir des bandes dessinées du Prix littéraire des lycéens pour explorer la couleur et expérimenter l’aquarelle en profondeur et sur différents supports. Libre à eux de reprendre un sujet, un dessin pour jouer avec l’eau, les couleurs et découvrir les subtilités de la transparence.
Une seconde étape a consisté à changer de support papier, du papier aquarelle au papier calque. Par des jeux de pliages, froissages, découpages… ils ont donné du volume à ces calques pour en faire des productions en trois dimensions.
Peintures molles à plusieurs mains, atelier avec Denis Brun au sein du Centre Pénitentiaire du Ponte
« Lorsque je suis arrivé pour la première fois à la prison du Pontet, je savais que rien n’était gagné d’avance même si j’avais déjà travaillé ennmilieu carcéral auparavant.
Les objectifs que je m’étais fixé au préalable étaient les suivants :
- Présenter mon parcours professionnel à l’oral pour donner un exemple de personne n’ayant pas su trouver sa place dans le système et qui par la suite s’est totalement épanouie dans l’art et la création.
- Présenter mon travail d’artiste et leur faire entrevoir la notion de création comme quelque chose de fort et de positif
- Permettre aux participants de pratiquer : la peinture abstraite, la peinture figurative, le collage et l’autoportrait, sur un seul atelier.
- Les amener à travailler en groupe sur une même peinture.
- Les amener à produire une oeuvre collective qui serait la somme de gestes et de pratiques individuelles.
- Montrer ces travaux collectifs et individuels comme une exposition.
Les 12 participants à l’atelier ont accepté de jouer le jeu en peignant 10 peintures les unes après les autres, et de manière collective.
Ils ont mélangé leurs gestes de nouveaux peintres sur une même feuille et ont pris le temps de regarder le travail de l’autre, de donner leur avis, et d’apprécier ce qu’ils faisaient.
Lors de la dernière séance, nous avons plastifié au scotch, la totalité des peintures sur papier (10 peintures de 1m/1m50). De ce fait ils ont vu qu’on pouvait unifier un travail collectif et personnel, par son aspect final,
et le rendre totalement crédible et montrable. Ils ont d’ailleurs été très intéressés par la valeur monétaire d’une oeuvre d’art, et ont beaucoup plaisanté sur le prix que pourraient valoir leurs travaux.
Je n’ai certes pas révolutionné leur façon de voir les choses mais je crois qu’ils ont compris que les réticences qu’ils avaient par rapport à l’art contemporain pouvaient très bien cohabiter avec le fait qu’ils avaient apprécié passer ce temps à réfléchir, se concentrer, avec des pinceaux, de la gouache, des ciseaux, des magazines, et du scotch. Cet atelier a permis de multiplier les échanges autour des pratiques artistiques tout
en affirmant des individualités et des différences. »
Denis Brun
Denis Brun est un plasticien et son propos plastique, s’articulant autour d’une idée du sens commun, est toujours très proche de la narration plus ou moins abstraite. Il travaille aussi bien la peinture que la céramique ou la musique et la vidéo.
Autoportraits, atelier avec Olivier Rebufa au sein de l’Etablissement pénitentiaire pour mineurs de la Valentine
Olivier Rebufa est un artiste qui aime rencontrer les autres. Il anime des ateliers depuis plusieurs années avec des publics d’horizons très différents.
Pour cet atelier, Olivier a proposé un travail sur l’autoportrait ou comment se représenter soi-même, ce qu’il interroge lui-même dans son œuvre. Il intègre son image dans un monde réduit, à l’échelle de poupées et de jouets et bascule dans un monde fictionnel, onirique où les fantasmes de chacun peuvent s’exprimer.
Après une présentation de ses photographies et de son travail, il invite les participants à se saisir d’un crayon de papier et à croquer la scène qu’ils souhaitent réaliser en quelques traits.
Des cinq participants à l’atelier, trois sont partis sur des idées proches de certains travaux d’Olivier Rebufa et deux, sans se concerter, ont dessiné des situations sur des îles désertes.
Après cette première phase décisive, le groupe a travaillé avec l’artiste pour la prise des autoportraits en tenue et en position.
Chacun a ensuite construit son décor à l’échelle d’une maquette afin d’y intégrer son autoportrait découpé pour la prise finale. Le choix des accessoires, limités et toujours caricaturaux emmène d’emblée la composition dans un monde fictionnel que chacun a vraiment investi.
La dernière des cinq séances a été un moment partagé où chaque jeune a pu s’exprimer sur ses choix et sa réalisation. Après avoir trouvé un titre à son image, s’être confronté au résultat, la magie de la deux-dimension opère et fait disparaître toute frontière entre les échelles et le réel et la fiction.
La construction de ces photographies « d’atelier », loin de celles des médias en prise directe avec le réel, ont suscité l’intérêt, l’implication et les discussions entre les participants et les autres jeunes de l’EPM même en dehors de l’activité.
Formations « pour un accès élargi à l’art contemporain » autour des expositions au Frac.
13MarseilleLes Baumettes
Formations “Pour un accès élargi à l’art contemporain” — Autour des expositions au Frac, en partenariat avec la maison d’arrêt des hommes et la maison d’arrêt des femmes des Baumettes
La Fabrique des possibles : en avril, visite de l’exposition et découverte du bâtiment et des missions du Frac. Rencontre et atelier avec l’artiste Yannick Papailhau, dont une œuvre était présentée dans l’exposition.
Yazid Oulab : en juin et juillet, discussions philosophiques avec Marc Rosmini, visite de l’exposition et découverte du bâtiment et des missions du Frac, rencontre avec l’artiste.
Ulysses au Frac : en décembre, visite de l’exposition et découverte du bâtiment et des missions du Frac. Rencontre avec Franck Pourcel autour de son exposition Constellations.
13MarseilleLes Baumettes
‘Toucher le son’, atelier de Fouad Bouchoucha avec des détenus de la maison d’arrêt des Baumettes
À travers cet atelier, Fouad Bouchoucha propose d’interroger la notion d’espace et de temps par le biais du son.
Il s’agit d’expérimenter la dimension physique du son, à travers la fabrication d’objets permettant de produire des sons et de les confronter avec l’espace de réalisation de l’atelier. Ces expérimentations permettront également d’appréhender la dimension plastique de ces objets et dès lors, de se saisir de la démarche artistique de Fouad Bouchoucha.
13Aix-en-ProvenceMaison d’arrêt d’Aix-Luynes
Atelier de Marie Ducaté avec des détenus de la maison d’arrêt Aix-Luynes
Lorsque le Frac a proposé à Marie Ducaté d’intervenir à la Maison d’arrêt d’Aix-Luynes, elle s’est tout de suite demandé : « Que manque-t-il ici ? La liberté. La douceur. La poésie. La beauté ».
Elle a choisi de travailler sur l’aquarelle en profondeur : jouer avec l’eau, les couleurs, découvrir les subtilités de la transparence, changer de support papier, jeux avec le papier avant la pose de la couleur. Voir comment le papier prend la lumière et l’ombre, voir comment la peinture devient sculpture.
À la maison d’arrêt d’Aix-Luynes, les ateliers se déroulent depuis plusieurs années, avec un enseignant de la maison d’arrêt — dans le cadre du prix littéraire des lycéens.